Bretagne

L’épilation laser – test et avis

épilation laser à Rennes
Ecrit par Cath

J’ai testé pour vous l’épilation au laser à Rennes. Voici de mon retour d’expérience et mon avis sur l’épilation laser.

Sur les recommandations de plusieurs personnes de mon boulot je me suis adressée au centre laser de Rennes « Hylode ». Mais commençons par le commencement, mes poils…

Pilosité espagnole, quand tu nous couvres

D’origine espagnole, j’ai reçu comme présent de mon grand père, un mauvais caractère affirmé et une pilosité accrue. Bon c’est chouette pour les longs cils, les cheveux bruns et le bronzage facile mais côté poils « disgracieux » je suis aussi fortement verni ! Allez comprendre pourquoi, ma maman qui est plus directement relié aux gènes hispaniques, elle, n’a que 4 poils qui se courent après du menton jusqu’aux orteils ! Du coup, j’étais un peu la seule fille de la famille à jongler entre les rasoirs, la cire et les crèmes dépilatoires.  Au final j’ai appris une chose : Touche à tes poils et ceux qui étaient discrets se révèleront à la prochaine repousse tan disque ceux qui prenaient tranquillement l’air resteront bloqués sous ta peau. C’est ainsi que petit à petit, mes jambes, mon maillot et mes aisselles se sont vue couverts de petites cicatrices.

L’épilation au laser – les retombées

L’épilation au laser, j’y pense depuis un moment, mais j’avais peur qu’on ai pas assez de recule pour voir les conséquences que ça peut avoir (varices, repousse, traces ou cicatrices…). Mais bon, finalement ce serait utilisé à titre expérimentale depuis 1970, donc bon, je me dis que si les effets secondaires avaient du être affreux, on le serait. Non ?
Après il restait à trouver où le faire et comment, parce que bon, il existe aussi la lumière pulsée en institue de beauté. Mais j’ai pas confiance, la plupart des esthéticiennes que j’ai rencontrées ne m’ont jamais convaincue à ce sujet (le fait qu’elles m’arrachent une partie de la peau pendant la discussion n’aidait peut-être en rien, me direz-vous). Quand aux dermatos, la dernière que j’ai vue me dévisageait littéralement pour me parler de mes boutons d’acné alors que je lui demandais conseil pour les jambes (et en plus avec les 4mm de fond de teint qu’elle se talochait sur la tronche, je la trouvais mal avisée d’ouvrir son bec !).

Comment choisir le centre d’épilation laser

Du coup j’ai attendue de rencontrer des gens qui avait déjà testé l’épilation au laser, et dans ma boite, elles sont nombreuses à avoir fait le pas. C’est ainsi que j’ai eu l’adresse du centre épilation laser de Rennes « Hylode ». Le premier rendez-vous est gratuit et sans engagement, alors j’y suis allée pour quelques renseignements. J’y ai appris par exemple que les poils qui couvraient alors mes jambes ne représentaient que 10% de leur pilosité totale. Comprenez par là que si je les épile, je devrai attendre 9 repousses pour les voir de nouveau pointer le bout de leur nez. D’où le nombre de séance nécessaire à l’éradication des dit poils, 4 à 8 en moyenne.

Vous me direz, 4 à 8 séances d’épilation laser, c’est pas une fourchette mais un râteau ! Parait-il que ma peau claire et mes poils noirs jouent pour moi, le nombre de séance ne devrait pas être trop élevé. Info ou intox, à voir… !

J’ai demandé à faire les jambes complètes mais le doc’ m’a appris qu’il y avait 3 types de poil :

  • le duvet, qu’on ne voit presque pas et qu’il est inutile d’épiler
  • le poil intermédiaire, qui fait chier mais qu’on ne peut pas épiler correctement au laser
  • et le vrai poil tout moche, limite cheveux…

Surprise ! mes cuisses sont donc couvertes de poils intermédiaires qu’on épilera pas au laser, à moins de les raser très très régulièrement et longuement de manière à en faire des gros moches tout drus. Perso, j’ai trop peur d’avoir des cuisses de yéti sans certitude de pouvoir les épiler, donc je laisse tomber. Je n’aurais que les mollets et le haut du genoux correctement épilé… le tout c’est d’oublier les mini-jupes !

L’expérience : Se faire épiler au laser

Convaincue, ou en tout cas résignée, je prends rendez-vous pour demi-jambes – aisselles – maillot. On me prescrit une crème anesthésiante pour le maillot.
Le concept : 2h avant l’intervention, se badigeonner les parties à épiler puis les recouvrir de film étirable alimentaire. J’ai rendez-vous à 17h45, deux heures plus tôt je suis au boulot. Imaginez la nana se pointer aux toilettes avec son film étirable… Pour plus de discrétion, j’y suis allé avec un sac à dos. Bon, si on m’avait vue je ne sais pas bien ce que les gens auraient été s’imaginer !
La pharmacienne m’a refourguée 2 dosettes de crème, après avoir utiliser 1/3 de la première je m’arrête trouvant la surface assez recouverte.

Quand j’arrive au centre laser de Rennes, je n’ai qu’une envie c’est faire demi-tour, mais je me fais violence et rentre dans une salle où règne une forte odeur de cochon grillé. La petite dame m’invite à me déshabiller et à retirer film étirable et reste de crème. J’en profite pour lui demander la quantité qu’il aurait fallu utiliser.

_ « Tout »
_ « Comment ça tout ? Une dosette entière ? »
_ « Non, tout, les deux doses quoi »

Hoho… je sens que ça va faire mal. En petite culotte j’attends qu’une autre nana passe. Elle se pointe, regarde les différentes parties à épiler et s’en va. De retour elle est accompagnée du docteur qui lui dit : « Tu peux mettre en 14, la pilosité est bien dense là. ». Sur ce, elle s’en me laissant avec la première petite dame à qui je résume :

_ « Il vient de dire que j’étais vachement poilue non ? »

La séance commence, on me colle des lunettes, comme dans les cabines à UV, pour ne pas que je me brule les yeux à regarder le laser. Dans le noir complet donc, j’entends deux gros bruits de machine, le laser qui fait bip bip bip, et une autre qui servira à m’envoyer du froid sur la peau pour réduire l’intensité de la douleur (mon œil…).

Le fait d’être dans le noir et avec tout ce vacarme est légèrement angoissant. La dame commence, elle m’annonce ce qu’elle va faire et j’avoue que c’est rassurant d’entendre sa voie dans tout ce brouhaha. Elle commence par les aisselles, sur lesquelles elle dessine un petit serpentin. Je douille ma maman ! Clairement je me demande comment je vais supporter ça, mais c’est alors qu’elle me dit « une de faite, je passe à l’autre aisselle ». C’est hyper rapide, et du coup plus supportable.

Ensuite elle passe au maillot dont j’ai du choisir la « coupe ». Et ça c’est drôle parce que j’y avais jamais vraiment réfléchi moi. Je sais juste que je veux pas avoir la même pilosité qu’une môme de 12 ans (encore que moi, à 12 ans c’était déjà le maqui sur mes gambettes !). Devant tant de perplexité la nana me sort un « Je peux tout faire en théorie, mais ne me demandez pas une étoile, ça c’est galère ! ». Bref, je fais mon choix et oublie par la même occasion toute notion de pudeur et d’intimité. Le peu de crème que j’ai mis apaise déjà énormément la douleur mais je sens bien les zones que je n’ai pas anesthésiées.

Nous en venons donc aux jambes, le pire de mon calvaire. On me prévient que les zones proches des os (tibias, genoux et chevilles) sont particulièrement douloureuses en raison de la raisonnance du laser sur l’os en question. Oh joie ! Elle commence donc en suivant les quadrillages qu’elle a précédemment dessinés sur ma peau. C’est douloureux et long, mes jambes tremblent franchement, genre castagnette ! La nana me rassure, c’est normal, mon corps réagit (inutilement) à la douleur… J’essaie de m’imaginer ailleurs mais elle passe au niveau de mes chevilles et je suis incapable d’ignorer cette sensation, je tente alors de taper la conversation mais avec le bruit des machines c’est pas évident.

Enfin c’est terminé, je retire les lunettes et n’y voit plus rien du tout à cause de la pression qu’elles exercent depuis 45min sur mes globes oculaires. Mes jambes semblent avoir été assaillies par un essaim d’abeilles en colère, elles sont toutes boursoufflées ! La nana me dit qu’au vue du résultat ça devrait partir d’ici le lendemain. Je suis rentrée chez moi exténuée et incapable de faire s’entre-toucher mes jambes. Parait-il que dans 15 jours mes poils et les bulbes à venir vont être éjectés de ma peau et que je pourrai profiter de jambes toutes douces pendant 2 semaines ! Après ça je devrai raser tous les 2 jours en attendant la prochaine séance. Déjà que maintenant il faut les hydrater tous les jours… ça devient contraignant cette affaire. M’enfin, c’est pour la bonne cause !

Prix de l’épilation au laser

L’épilation au laser c’est quand même cher : 320€ la séance pour demi-jambes – aisselles – maillot. Ca fait onéreux la séance de torture mais bon, j’espère que ça va fonctionner. A l’heure où j’écris mes poils ont déjà commencé à tomber mais sur mes jambes c’est plus compliqué puisqu’ils sont tous coincés sous ma peau.

L’épilation au laser – test, 2 ans après

botte en fourrureCliquez sur l’image pour avoir mon avis sur l’épilation laser 2 ans après le début de l’expérience.

A propos de l'auteur

Cath

On dit qu'écrire, c'est mettre à plat le bordel qu'on a dans la tête. Perso, depuis qu'on a quitté Paris pour la Bretagne, du bordel, il y en a dans ma tête !

4 Commentaires

  • Bonjour je tombe sur votre article et quelques mois plus tard je voulais savoir si vous étiez satisfaite des résultats et du centre de Rennes?? En effet je compte prendre prochainement un rdv mais vu les tarifs…j’aimerais bien ne pas me faire avoir….. Merci et belle journée!!

    • Bonjour, j’en suis à 3 séances mais j’ai du arrêté pour cause de grossesse…
      Pour le moment, ma pilosité a vraiment été réduite ! Mais bon, je pense qu’il faut bien raser entre les séances pour booster le poil et ne pas hésiter à décaler les RDV si les poils n’ont pas encore eu le temps de pousser.

      Bref, bien que le traitement soit en cours, je suis déjà très satisfaite. Je compte reprendre après la naissance, je vous en dirai plus à ce moment là.

      • Bonjour, votre témoignage m’intéresse beaucoup. J’ai 22 ans et je souhaite commencer prochainement l’épilation au laser sur les jambes, le maillot et les aisselles. Je suis déjà une patiente du centre hylode mais une question m’encombre l’esprit et m’empêche de sauter le pas. J’ai peur que des changements hormonaux pouvant intervenir quelques années après le traitement (grossesse par exemple) fassent réapparaître la pilosité. J’ai également peur des pousses paradoxales car j’ai du duvet sur les cuisses et la peau très claire.
        Alors cela fait plusieurs années que cet article a été écrit mais justement ça m’intéresserait beaucoup d’avoir votre retour aujourd’hui.

        Merci d’avance,

        • Bonjour,
          Alors, justement, j’ai interrompue le traitement pour cause de grossesse… donc j’ai au moins une réponse !
          De mon côté, j’ai pas eu le temps de terminer l’épilation, et du coup, j’ai toujours quelques poils qui se courent après (surtout sur les genoux). Mais, entre avant et après ma grossesse, rien n’a vraiment changé.
          Pour les pousses paradoxales, j’avoue que je ne vois pas bien ce que c’est. Par contre, le reste de ma pilosité est restée la même si ça peut vous rassurer.

          Aujourd’hui j’économise pour terminer le processus, mais, je le conseille vraiment ! Fini les poils sous peau, fini les rdv chez l’esthéticienne qui se sent obligée de faire la causette. Et vraiment, vraiment beaucoup moins de poil !

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