Et voilà, après le gros chantier du jardin de la jungle qui a bien finit par se transformer en jardin, nous avons entrepris de raccorder la grange à la maison pour nous ajouter encore quelques mètres carré (où balader notre aspirateur parce qu’on ne s’en lasse pas…).
Le principe est simple : L’ancien propriétaire a abattu le pignon nord de la grande, laissant les pierres des murs à nue de façon pour le moins irrégulière. Donc nous sommes en train de redéfinir les portées de façon à pouvoir retirer les étais et tout rattacher sur environ 3 mètres. C’est là notre première expérience « béton » ainsi que « coffrage » et on ne se lasse pas d’être fière de nous chaque fois que rien ne se casse la gueule !
Donc voici une photo avant qu’on débute le chantier :
Et puis on a commencé à creuser. Alors là, je dois rendre à César ce qui est à Jules : Amour m’a dit « faut prendre une mini-pelle pour ça ! ». Ce à quoi j’ai rétorquer « Mais n’importe quoi, on peut quand même retirer quelques brouettes de terre sans avoir à débourser 1000€ ! ».
Les plus connaisseurs auront tout de suite compris que les « quelques brouettes » se sont avéré être finalement des dizaines de brouettes. Alors même qu’on a pas encore fini de tout décaisser d’ailleurs.
On a trouver tellement de chose dans ce tas de terre !
- Des bouteilles d’alcool (brisées sinon c’est pas drôle)
- Des jouets pour enfants
- Des serpillères
- Des ardoises en morceaux
- Des gaines et des tuyaux, dont on ne connait pas encore l’utilité et la source…
- Un regard en béton
- Un marteau dans le regard
- Des robinets reliés aux tuyaux et puis à rien !
Je vous déconseille de procéder à de quelconques fouilles archéologiques sur le terrain. Vue ce qu’on trouve dans 20m² déjà, vous auriez pas fini.
Bref, on a creusé :
Comme l’aurait di Gainsbourg : Des p’tits trous des p’tits trous… Toujours des p’tits trous !
Ensuite, quand on a eu fini de faire des trous et que j’ai personnellement pris 2kg de muscle (ce qui est bien pratique pour porter les packs d’eau d’ailleurs), mon paternel est arrivé pour qu’on établisse notre premier coffrage ! Tout le monde y a mis la patte, même ma mère est sortie prendre l’air.
D’ailleurs, un grand merci à ma maman qui, pendant les travaux a un rôle fondamentale. Celui de nourrir tout le monde à heure fixe et avec de bons petits plats ! Parce que, perso, pendant les travaux, moi j’ai un peu de mal à laisser les autres bosser pendant que j’enfile le tablier et assure le ravitaillement. C’est d’une frustration ! Alors merci maman.
Est venu alors le moment de couler le béton !
Et chacun avait son rôle !
- Matt déversait le béton
- Mon père le tassait et le lissait
- Moi et ma mère remplissions les seaux de sable et de gravier
Notez le style de ma mère… Inimitable ! Et avec des bottes André s’il vous plait.
Evidement, quelques jours plus tard nous avons décoffré. Quand on a vue que le tout tenait on a pris l’apéro !
Et puis on a remis ça. Coffrage etc… Mais cette fois avec le poteaux central.
Alors, si vous vous demandez pourquoi il est si gros, c’est tout simplement parce qu’on voulait habiller le pignon de l’étage en moellon. Et finalement on va opter pour de l’enduit (probablement à la chaux, mais un problème à la fois !). Donc il est un peu plus conséquent que nécessaire, m’enfin, il vaut mieux plus que moins !
Pour monter le béton là haut on a opter pour une poulie qui nous permettait de ne pas se balader avec des seaux de béton dans l’escalier de meunier bringuebalant.
Poulie qu’on a récupéré grâce à un gars qui habite dans le coin. Il faut que je vous parle de ce gars, c’est la gentillesse incarnée et comble de joie, il était couvreur et fait beaucoup de travail en maçonnerie. Les étais et serre-joints qui ne sont pas à mon frère sont à ce type !
Et mes parents sont rentrés chez eux, faire leurs travaux… Du coup il nous reste les poteaux extérieurs à faire.
Je vous raconte pas la joie du paternel quand on lui a envoyer la photo du coffrage fait par nous même la semaine suivante.
Et le meilleur peut être c’est qu’il ai tenu !!! Cette fois ce sont les frangins d’Amour qui sont venus. On a coulé le poteaux en deux temps trois mouvements… Reste à décoffrer dans quelques jours et voir quelle tête ça a !
Merci à tous les participants…
