Guigne, quand tu nous tiens !

Ce week-end les beaux-parents débarquaient en Bretagne. Étant donné qu’ils étaient présents à l’emménagement j’ai voulu leur montrer l’étendue du travail que nous avions abattu en quelques semaines seulement. J’ai donc tondu la pelouse partout où c’était possible ! Du côté rivière, c’était facile, long mais tranquille (je vous épargne la courroie de Marcel le tracteur, qui a encore sautée…). Cependant, le côté « cuisine » l’était beaucoup moins.

Si vous voulez mon avis, et puisque vous lisez jusque là, c’est que vous le voulez, l’ancien propriétaire a été un brin trop bercé avec l’histoire du Petit Pousset. En effet, il a, semble t-il la fâcheuse manie que semer, non pas des petits cailloux, mais des pierres dans l’ensemble du terrain !! Donc, bibi s’est coltinée un bonne partie à la main pour pouvoir passer le tracteur. Après quoi, pleine d’enthousiasme, j’ai enfourché Marcel (on est d’accord, vous avez pigé que Marcel, c’est le petit nom du tracteur hein ? ) et à l’aventure compagnon !

C’était sacrément remuant, et en passant devant la cuisine, que dis-je, devant la fenêtre de la cuisine, il s’est avéré que les pierres n’étaient décidément pas la seule chose qu’il aimait semer le gus.

Les plus perspicaces (et ceux qui sont venus ce week-end) l’auront vue venir, je suis passé sur l’ancien emplacement d’un feu ayant visiblement servi à balancer tout ce qui pouvait, de près ou de loin, brûler. Quand je dis de loin, j’entends par là, les classeurs, qui contiennent des pièces en métal, et un tas d’autres choses du genre, qui aurait pu être balancé en déchetterie ! Parce que oui !!! On a des déchetteries dans le coin ! Je songe grandement à envoyer un missive à l’ancien proprio pour l’en informer. Ca et de nombreuses insultes… Je vous rassure, je finirais ma lettre par « cordialement », j’ai été bien élevée tout de même.

Bref, je vous fais le résumé. Je passe devant la fenêtre, coupe la lame pour ne pas risquer d’envoyer de projectile dans les doubles vitrages. Relance la lame un peu plus loin, passe sur un tas d’herbe, qui, comble de la fourberie, recouvrait un ancien feu, la lame entre en contact avec un morceau de ferraille et le projette en arrière…. droit dans la fenêtre !

Le tout accompagné d’un immense nuage de cendre qui m’a laissé tout le temps de spéculer sur le bruit fracassant d’une vitre qui tombe en morceau. La cendre retombée c’est une flopée d’injure qui s’est élevé sur la campagne Bretonne…

Je vous laisse admirer l’ampleur des dégâts en photo.

Il y a quand même deux ou trois trucs bien fait dans cette maison et les menuiseries en font partie. Alors autant vous dire que les propos rassurants d’Amour sur le fait qu’au moins je suis pas blessée, qu’on est en été, que personne ne peut rentrer malgré tout et que ça aurait pu arriver à n’importe qui ne m’ont vraiment pas apaisée !

Seule point positif, les beaux parents on eu un idée frisant le génie « et si l’assurance habitation prenait en charge les réparations ? ». Pour être tout à fait honnête, je n’y aurait probablement même pas songé ! Et pourtant ! Le bris de glace est pris en charge par Pacifica, contre une franchise de 75€ et sans avance de frais, un gus s’occupe de tout !

Et ça… c’est assez chouette quand même !