Alors on est fixé, Pompon n’attend pas de petit, ou plus on ne le saura peut être jamais (incertitude insoutenable n’est ce pas ?).
On le sait parce que je l’ai emmenée chez le véto. On est rentré de week-end et ses grognements bizarres se sont changés en gros rhume purulent des yeux. Comprenez que l’animal a le nez qui coule, les yeux tous conjonctivés et beaucoup de mal à respirer.
J’ai vérifié, c’est pas la mixomachin.
Alors, monsieur le vétérinaire (qui a les mains dans le même (mauvais) état que celle de mon papa chaudronnier…) a dit :
- Rentrer au chaud vous la ferez
- A l’antibio vous la soignerez
- Apprentis véto vous deviendrez
Que je vous explique le petit 3. L’homme m’a soumis la proposition suivante :
Soit on met les antibios dans son eau, qu’elle boit rarement, quand elle a le temps, et l’envie…
Soit on lui injecte en sous-cutané.
Évidemment j’ai demandé des précisions, et oui oui, sous-cutané veut bien dire en piqûre. Et vue que j’ai quand même envie qu’elle survive la bestiole, après tout ce qu’on a vécu ensemble, bah il m’a appris à faire des piqûres.
Pauvre bête. On confie vraiment n’importe quelle tâche à n’importe qui de nos jours !
Pendant mon apprentissage à la médecine animale (durée moyenne : 3min) j’ai eu l’occasion de constater que la couenne du lapin était plutôt coriace ! La première fois que j’ai cru l’avoir traversée j’ai tout répandu dans les poils !
Mais ne vous en faites pas, maintenant je gère Albert ! Je pique tout partout !!! C’est simple, une vraie junki, je rêve de seringue !!!
Tout ça pour dire que mon lapin à emménagé dans la salle de bain, que je doit lui couper ses carottes en tout petit bout et qu’elle fait régulièrement le bruit d’un cocker asthmatique !
Mais on la soutient à mort en cette période de pâque !
