Ce weekend c’était potager, j’ai enfin planté mes plants de tomate rachitiques. Mais attention, j’ai fait des expériences. Au pied ils ont un purin d’ortie fait par moi même et oublié dans l’abris à bois depuis 1 mois. Me suis fait engueuler par mon homme pour cause d’odeur insupportable…
Bref, du purin d’ortie au fond du trou pour les apports en fer, et un manchon plastique au dessus pour leur apporter chaleur et protection contre la pluie. Si c’est pas du bichonnage ça…
Et je me suis aussi occupée des salades. En fait, il y a un bout de temps de ça, mon sachet de graine de feuille de chêne à pris l’humidité, du coup toutes les graines ont germé. J’ai donc tout mis en terre pour ne rien perdre. Mais je me retrouve aujourd’hui avec genre, 60 pousses de salade collés les uns aux autres… Du coup, j’en distribue aux voisins et autres connaissances…
Donc hier, je prends mon sac de terreau et mes petits pots pour y coller mes plants de tomate. Là, devant la baisse de niveau du sac de terreau je décide de rouler les bords pour avoir accès au contenu du sac avec plus de facilité.
…
Et d’un coup, un grand cri strident bouleversa la paisible campagne bretonne. Dans les chaumières les oreilles se tendent. Matt passe la tête par la porte, attiré par ce raffut.
Ce qu’il découvrit alors peut en choquer certain, je vous préviens…
Il me vit, moi, posée sur mon séant (tombée plutôt), avec le sac de terreau entre les jambes, une truelle à la main et le palpitant en palpitation.
Devant moi, au fond de ce sac un crapaud me regarde de son oeil vif (mouai… globuleux disons). Non mais si ! C’est super flippant ! Je sais bien que vous allez vous fichez de moi, mais j’ai eu une de ces trouille !
L’autre jour c’était un serpent qui passait sous mon transat, là c’est un crapaud dans le terreau… Où va t-on ?
Et encore, je ne vous ai pas parlé du crapaud tombé dans l’huile de boite de vitesse laissée devant le garage par mes deux mécanos en chemise !
Paix à son âme de crapaud, il est tout gonflé et flotte d’un côté… C’est moche de mourir ainsi mais bon… Depuis, j’ai mis une grille sur le récipient, mais j’ai pas trouvé le courage d’en sortir le défunt…
Ohhh ça va hein ! C’est qu’un crapaud mort !
j’ai adoré vous lire. Cette nuit de presque pleine lune, après un gros orage, je me suis retrouvée nez à nez avec mon fidèle crapaud. Il était aussi étonné que nous l’étions. Le moment de surprise
passé, nous avons continué à l’éclairer avec la torche, le temps de la prendre en photo. Il se planquait sous la table de jardin.