Si je résume bien notre situation, nous voilà sans chèvres, avec un gamin en arrivance, un terrain très grand et inondable ainsi qu’une végétation bretonne luxuriante. Nous avons du nous rendre à l’évidence, ni Marcel le tracteur n’était plus de taille. Amour a donc commencé son long chemin de croix pour me convaincre de laisser la quasi totalité de nos économies dans un nouveau tracteur.
Je vous laisse imaginer quel ne fut pas la complexité de sa tâche. Le tout pour finalement adopter Poopi, un beau tracteur un an plus vieux que moi et avec un gros moteur de 80 chevaux. L’avantage de la bête c’est qu’on a pu lui coller un giro-broyeur au derrière avec un plateau de coupe d’1m50 pour venir à bout des orties d’1m70 de haut et de la parelle qui a envahit le terrain. En plus de ça, il est équipé de godets et de fourche ce qui nous permettent de déplacer des monticules de terre tout en préservant notre petit dos.
Le besoin d’un tel outil s’est révélé évident quand après des dizaines de week-end et de soirées à travailler sur le terrain pour lui donner l’aspect d’un jardin, nous avons constaté qu’un printemps pluvieux la dessus nous étions revenu au point de départ.
D’abord c’est Popy, pas Poopi…