Salut la compagnie ! Ca fait un bail que je n’ai pas tapoter mon clavier par ici… Bon, confinement oblige, j’ai un peu de temps ces derniers jours. Et surtout, j’ai le luxe dingue d’avoir un jardin ! Je sais que rien qu’à cette intro certain me maudiront, tan pis.
En tout cas, l’apocalypse m’inspire en terme de survie. Une fois passé les 2 ou 3 jours d’angoisse totale à me demander pourquoi on continu à « télétravailler » comme de bons petits soldats alors qu’il serait plus judicieux de trouver un moyen de survivre au cas où le système serait sur le point de s’effondrer (oui, j’aime bien les films de zombi… mais c’est autre chose quand la réalité prend des airs de fiction), j’ai décidé de mettre mon temps à profit pour faire enfin le potager qui me fait de l’œil depuis quelques années.
Ce potager, je l’ai trouvé dans la vidéo suivante : L’Abondance Végétal selon Philip Forrer. Un gars au demeurant sympathique qui vit légèrement reclus et en autonomie alimentaire presque total grâce à son jardin. Il n’en fallait pas plus pour me convaincre ! Je vous laisse regarder la vidéo :
Le type insiste pas mal sur le fait que le soleil est important dans l’affaire, j’ai donc sélectionné la partie sud-ouest de mon terrain pour installer le potager. Au début, j’ai voulu gagner du temps et le faire dans le sens de la pente du terrain puisque j’avais déjà un fossé (pas besoin de creuser donc !). Sauf qu’à me renseigner par ci par là, j’ai appris que dans ce sens, les pluies (et inondations que nous vivons chaque année) délavent la fameuse butte. Par ailleurs, j’ai aussi gagner du temps en écoutant l’expérience d’un autre type qui expliquant que le bois, dans l’eau, ça pourri pas finalement (et effectivement, après 2 mois d’inondation, le bois est plus « flotté » que « pourri »).
Donc j’ai recommencé ailleurs, et ce ailleurs, c’est en plein milieu d’un champ d’orties ! Donc j’ai quand même tenté de désherber la zone pour éviter que ma butte ne soit envahit en 2 semaines.
Et puis je me suis souvenue qu’on avait un tracteur ! Et ça… ça m’a fait gagner du temps ! On a donc creusé et désherbé avec Little J, qui s’est pris de passion pour les ver de terre et autres coquilles d’escargot qu’on trouve sous terre !
Et puis on a rempli le trou de bois pourri, trouvé chez nous et dans la forêt de sapins à côté de la maison (que demander de plus).
Après avoir bien tassé comme il faut, on a recouvert de paillage. L’an dernier un vieux saule est tombé, et le type qui est venu le débiter a passé toutes les petites banches et les feuilles au broyeur. Ça trainait là depuis…
Et hop hop le tracteur nous a aussi bien aidé sur ce coup là 🙂 (pas le petit bleu sur la photo précédente hein… je parle du tracteur agricole, le vrai)
Et puis on a ajouté la terre qu’on avait creusée, nettoyer de toutes les « racines pas bonnes » d’orties (dixit Little J).
Pour terminer on a recouvert des dernières tontes, bon… ça s’arrête un peu brusquement mais il se trouve qu’on a plus d’essence ! Ce qui fâche terriblement l’enfant qui commence même à nous signifier que lui, il va aller la chercher l’essence si on veut pas le faire !
Et voilà ! On a commencé à planter des trucs dedans, des patates, des radis, des poireaux, quelques oignons, échalotes et ails germés qui trainait à la maison.
Je vais essayer de vous faire un retour d’expérience dès que possible. A plus !
Et surtout restez chez vous !